Dossier

Quatre vérités sur NAPLES

vérité numéro 3

Les Mystères de Naples

 

 

la Mort ne se voit pas »
Proverbe populaire chinois

 

A Naples, terrasse du Gambrinus, le 31 avril 2007

 

 

Je me suis proposé dans le texte précédent, sous les titre de « Pensées sur la Camorra » de répondre ici à deux questions qui me paraissent essentielles pour penser l’être de la mafia napolitaine. Pour rappel je répète la première :

 

 1) Comment, et grâce à quelles complicités des gens aussi intellectuellement limités que les mafiosi ont-ils pu créer un réseau économique international ?


 La question comporte au moins deux parties. « Des gens limités », « un réseau international ». Pour ne pas faire des réponses trop longues, je ne traiterai dans cette page de blog, que la première partie.


1) Des gens limités


Des gens limités disais je, et sur ce point, quitte à être un peu lourd et à ressasser ce que j’ai déjà écrit, j’insiste un peu. C’est flagrant, trop peu connu, et à mon avis masqué par la redoutable vogue moderne pour l’Illicite.

 

 Qu’il s’agisse de la Camorra , du  « système », comme on dit ici, ou de toutes les autres variantes de mafia qui ont existés et existeront il faut se convaincre et se répéter que l’on n’a affaire le plus souvent qu’à d’effroyables canailles. C’est le premier pas vers la solution incontournable: la guerre ouverte et déclarée contre toutes les sortes de mafias.


 Le mafioso napolitain quand il n’est pas un pur bandit grandi sur le limon de la détresse n’est le plus souvent qu’un péquenot roublard, paysan vendeur de mozzarella,  éleveur de bufflonnes reconverti et enrichi dans le bâtiment. (ces demi-fous cimentent, bétonnent  tout ce qu’ils peuvent, jusqu’au gosier des gens qu’ils torturent !!!, et ce n’est certes pas un hasard que cette solidarité du ciment… cette homogénéité par le gros oeuvre).


 Une fois fortune faite, ce paysan, qui a l’occasion peut être un charcutier ou un maçon, se met à jouer les banquiers occultes et les entrepreneurs, plus moins officieux, exploitant avec énergie et sans scrupules une main d’œuvre de demi esclaves, pauvres êtres impuissants recrutés parmi les miséreux. Le commerce de la drogue est une vieille activité de la mafia, mais aujourd’hui c’est le Marché Noir en général, tous objets confondus. 


 Il y a bien longtemps que le mafieux s’est débarrassé de tout discours politique ou social, quand il s’en sert c’est un prétexte. Il n’y a plus que le pognon qui l’intéresse. (Observation entre parenthèses : il n’y a pas à aller en Italie pour rencontrer cette variante de gens.)


 Bâtiments, travaux publics, puis Communication…le parcours doit pouvoir éveiller un observateur français… je n’en dirai pas plus. Mais il n’est pas invraisemblable que plusieurs parmi nous paient régulièrement leur loyer à des gens bizarres. Lire la suite

 

 

 

 SOMMAIRE   

 

 

Qui sont les mafiosis ?

 

L'Italie championne du monde des marioles

Pensées sur la Camorra

 

 

 

 

 

 

 

Qui suis je ?

 

 

Giacomo Olivieri

 

 

 

 

 
GiacomoOlivieri -Naples2007