Dossier

Quatre vérités sur NAPLES

 

Qui sont les mafiosi napolitains ? (suite)

 

 

1) La plupart des mafiosi napolitains sont des gens à l’instruction très faible, des illettrés, souvent des analphabètes. Sans parler de culture, on peut à peine parler de niveau intellectuel, ils ne sont pas capable de faire les accords grammaticaux les plus simples en italien. Ils se servent du dialecte napolitain comme d’une langue de guerre. Leur esprit ignore la grammaire, le rapport entre les mots. Plus qu’incultes je les crois profondément ignares. Et ils le savent. Ils font beaucoup d’effort pour le masquer par ces signes extérieurs de respectabilité que sont l’achat de voitures, de vêtements etc… (procédé banal que l’on retrouve chez les gens « normaux » de l’économie officielle) mais j'insiste, ce sont des ignares, et autant le dire, cela se voit.

 

2) La plupart des mafiosi napolitains sont des êtres brutaux, excessifs, stupides, d’une violence folle que seuls les bandits atteignent. Dans le même temps, évidemment..., ils sont volontiers moraux et sentimentaux, dans les mêmes proportions excessives. Il n‘y pas à s’en étonner. Ils reproduisent le schéma psychique normal, celui de tout le monde, qui allie violence et sentiments. Ils ne sont originaux que par l’excès. Qu’ils soient capables de tuer de sang froid les rend peut-être meilleurs criminels mais n’en fait pas des êtres plus fréquentables pour autant.

 

On peut trouver cela significatif : à Naples les pires assassins sont des amateurs de chansons d’amour.
  
DE MEME il ne faut pas se laisser abuser par l’apparence de noblesse que se donnent volontiers certains mafiosi arrêtés par les carabinieri. C’est pur spectacle, le spectacle d’une âme malade qui s’arroge, en fin de partie, une personnalité d’emprunt, complètement fantasmée. Il y a, selon moi, chez certains mafiosi, un fond très banal de gamin malheureux, hystérique, qui veut être connu, reconnu, passer à la télévision. Ce fond est refoulé mais sensible.

 

3) Les mafieux sont avant tout des délinquants. C’est à dire au sens précis, des enfants « en manque affectif » qui pour se défendre d’une vie psychique compliquée, tombent dans des schémas réactifs de vengeance, à l’égard d’eux-mêmes, de leurs parents, et de ce qu’ils croient «  la société ». Ils créent dès lors une contre société du crime qui produit ses propres règles. Mais leur motivation n’est en elle même que haine, jalousie et intérêt personnel. C’est une lutte des classes d’un autre genre. Le crime n’est pour eux qu’une manière de se débrouiller dans la vie et la seule excuse que je leur vois, -il est vrai qu’elle est de taille- c’est qu’on ne leur laisse pas le choix. A Naples, dans certains quartiers, c ’est la mafia ou la misère. Il n’y a rien à idéaliser, aucune théorie à imaginer derrière tout cela.


A bien y réfléchir je crois que la pensée mafieuse moderne est  une espèce de sous-idéologie morale de frustrés, (faite de « il faut », « il ne faut pas ») vaguement fasciste, vaguement libérale, l'éthique de bandits ordinaires qui n’ont comme particularité que d’être bien organisés.

  De toute évidence cela n’occasionne qu’une culture très faible qu’il ne faut pas confondre avec la culture napolitaine dont elle n’est qu’une variante pourrie.

 

En résumé voici donc ce que j’ai observé: inculte, ignare, brutal, le mafioso napolitain est un bandit assez quelconque. Il présente toutes les caractéristiques d’un délinquant aux motivations vulgaires.


Est-ce clair ?

 

 

 

 

 SOMMAIRE  

 

 

L'Italie championne du monde des marioles.

Les Mystères de Naples

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui suis je ?

 

 

Giacomo Olivieri

 

 

 


 

 
 
GiacomoOlivieri -Naples2007